MUSIQUE

Les 11 meilleures chansons de Muse

Pourquoi avoir un top 10 quand on peut en avoir un de plus ? Nous prenons le catalogue entier de Muse pour classer ses meilleurs morceaux !


Étant donné qu’ils remplissent régulièrement les stades de football depuis 15 ans, il est difficile d’imaginer que Muse aient été un jour ignorés ou dépréciés. Pourtant, lorsqu’ils ont émergé de la banlieue de Devon en 1996, à l’apogée du britpop, les critiques les ont largement rejetés en tant que simples imitateurs de Radiohead, destinés à disparaître en quelques mois.

Neuf albums studio ont suivi, avec plus de 30 millions de ventes, ainsi que des prestations en tête d’affiche à Glastonbury, Download et pratiquement tous les grands festivals du monde.

Depuis leur premier album, Showbiz, en 1999, Muse a toujours proposé des chansons avec une réelle envergure et ambition. Des orchestres ? Aucun problème. Des paroles tentant d’aborder les plus grands sujets jamais rencontrés par l’humanité ? Bien sûr. Une rock-opéra en trois parties explorant l’ancienne théorie de la panspermie ? Tout ça en une journée de travail.

Avec leur imposant catalogue, sélectionner les 11 meilleures chansons de Muse est une tâche très difficile, mais nous avons fait de notre mieux…

11. « Map Of The Problematique »

(Black Holes And Revelations, 2006)

Le débat fait rage sur l’identité du meilleur album de Muse, mais il est difficile de passer à côté du trio de disques qui se termine en apothéose avec Black Holes And Revelations sorti en 2006. Majestueux et époustouflant à parts égales, il regorge d’épopées de la taille d’un paquebot, avec « Map Of The Problematique » parmi les plus brillantes. C’est un morceau spatial et percutant, conçu pour les grands espaces.

10. « In Your World »

(Hullabaloo Soundtrack, 2002)

Sortie en 2002 pour soutenir l’album live Hullabaloo, « In Your World » est la moitié d’un single double face A et une véritable perle. Construit autour d’un riff de guitare en spirale, il se transforme en un véritable mastodonte avec un refrain d’une ampleur sismique.

9. « Knights Of Cydonia »

(Black Holes And Revelations, 2006)

La dernière piste de Black Holes And Revelations, « Knights Of Cyndonia », est une épopée rock grandiose qui voit Muse prendre l’essence de Led Zeppelin. Un riff galopant, une section de cuivres, un solo de guitare brillantissime et une durée de plus de six minutes. Seuls les meilleurs peuvent réaliser ce genre de prouesse. Mais Muse en est capable, n’est-ce pas ?

8. « Uprising »

(The Resistance, 2009)

« Uprising » est un brûlot paranoïaque, sinistre et puissant, qui culmine avec un refrain incroyablement accrocheur. Une merveille tordue et terrifiante, et le point fort indéniable de The Resistance en 2009.

7. « New Born »

(Origin Of Symmetry, 2001)

Ouverture de Origin Of Symmetry en 2001, « New Born » était peut-être le premier signe que Muse s’orientait vers une carrière loin des styles alt-rock, visant quelque chose de plus grand. Saga rock de six minutes, elle débute comme une ballade tendre avant de se métamorphoser en un puissant morceau rock avec un solo de guitare phénoménal au milieu.

6. « Muscle Museum »

(Showbiz, 1999)

Bien qu’ils aient eu des singles auparavant, « Muscle Museum » est le titre qui a annoncé l’arrivée réelle de Muse. À la fois sinistre et grandiose, la manière dont le morceau passe d’une ballade inquiétante à un rocker puissant a marqué Muse comme un groupe qui ne suivait aucune formule, mais la leur.

5. « Sunburn »

(Showbiz, 1999)

Le single qui a suivi « Muscle Museum » a dévoilé un autre aspect du trio, avec Matt Bellamy commençant le morceau au piano, créant une boucle hypnotique, puis passant à la guitare pour le refrain. Un mélange détonant de mélodrame et de menace, il reste toujours aussi marquant, près de 25 ans après sa première sortie.

4. « Plug In Baby »

(Origin Of Symmetry, 2001)

La chanson qui a propulsé Muse à groupe de stades, « Plug In Baby », est le succès signature du groupe, avec un riff si instantanément reconnaissable et accrocheur qu’il se classe parmi les meilleurs du métier. Toujours un favori des soirées rock, les premiers accords criards sont un appel direct à la piste de danse pour de nombreuses années à venir.

3. « Supermassive Black Hole »

(Black Holes And Revelations, 2006)

Muse peut intégrer plus de surprises et de changements sonores déroutants dans une chanson que la plupart des groupes dans toute leur carrière, mais avant la sortie de « Supermassive Black Hole » en 2006, si vous aviez demandé au fan le plus fervent si le trio pouvait réussir un morceau à la manière de Prince construit autour d’un groove funky, il y aurait eu beaucoup de sourcils levés. Puis ils l’ont fait. Et c’est une bombe, une bizarrerie spatiale disco avec l’empreinte sinistre propre à Muse.

2. « Bliss »

(Origin Of Symmetry, 2001)

Une ballade unique en son genre, « Bliss », est une merveille chatoyante. Elle débute avec un piano doux, inspiré de l’amour profond de Bellamy pour Sergei Rachmaninoff, et se transforme en un frisson futuriste et élégant. Parmi les nombreux sommets de l’album Origin Of Symmetry de 2001, elle cloue le bec à tous ceux qui avaient déjà décrit le groupe comme le petit frère de Radiohead, et place Muse comme un groupe marquant l’histoire du rock avec sa propre empreinte.

1. « Stockholm Syndrome »

(Absolution, 2004)

Quand Muse s’y met, ils y vont à fond, et jamais de manière plus brillante et brutale que sur « Stockholm Syndrome ». Pièce maîtresse d’Absolution, c’est un chef-d’œuvre étourdissant, turbochargé et en spirale. C’est grand, percutant et incroyablement accrocheur. C’est tout ce qu’il y a de génial chez Muse. Pas étonnant qu’elle clôture souvent le set live du groupe – c’est leur moment le plus brillant.


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